jeudi 10 novembre 2016

Défense : le SG de l'Otan rappelle à Donald Trump ses engagements

Donald Trump a eu des mots durs contre les Etats qui ne paient pas leur juste part à l’Otan. Mais c’est surtout son attitude vis à vis de la Russie qui inquiète les Européens

 Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a été l'un des premiers à « féliciter » le nouveau président américain Donald Trump. Il en a profité pour rappeler la nécessité de l'Alliance transatlantique qui unit les Etats-Unis et l'Europe depuis 70 ans.
Certes les questions de défense ont très peu joué dans l'élection, les rares déclarations de Donald Trump sur la politique internationale et la défense n'ont guère rassuré..
Le candidat avait mis en doute la nécessité de continuer à « payer » pour la défense européenne, tout en demandant moins d'activisme anti-russe et davantage de collaboration dans la lutte anti-terroriste. De quoi fragiliser le plan de « réassurance » promis l'été dernier par l'Otan aux Etats baltes et à la Pologne face à la Russie, qui en réalité comptait comme toujours sur les USA pour rendre cela possible ! Ce plan implique entre autres le déploiement de quelques 4.000 soldats l'an prochain, les Etats-Unis ayant promis l'envoi d'une brigade d'infanterie lourde. Cependant faute d'assurance sur les décisions de la future administration américaine, il faudra que l'Europe se renforce, elle-même d'abord dans le domaine de sa sécurité et de sa défense. Les ministres des affaires étrangères européens sont invités à un premier tour d'horizon dimanche soir à Bruxelles, tandis que le dossier défense est bien inscrit à l'ordre du jour de la prochaine réunion des chefs d'Etat en décembre. Pour Trump , il est question pour ses partenaires européens de dépenser plus pour leur défense et d'arrêter de s'abriter sous le parapluie américain à bon compte comme toujours car le nouveau président a bien prévenu que la priorité pour lui se déroulait aux Etats-Unis. Il a ainsi promis de porter les troupes de 480.000 à 540.000 hommes, de renforcer la marine d'une cinquantaine de bâtiments, d'accroître la sous-marinade américaine tout en modernisant l'armement nucléaire. Autant de raison de dépenser « à la maison » et de pousser les Européens à porter leurs dépenses militaires à 2% de leur PIB au plus vite.
Quant aux opérations militaires en cours, le candidat n'a pas dit grand-chose de très sensé, sinon pour promettre d' «éliminer en trente jours l'Etat islamique », en confiant au Pentagone la nécessité de lui proposer très vite un plan...
Avec Trump , plus question de discuter ou d'entretenir des grands meurtriers qu'on nomme des rebelles modérés..
                                 
    #by Jean-Claude Aka

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